lundi 20 octobre 2008

2008 : Le dabke à l'honneur !!!!

Cette danse populaire du Levant (Liban, Syrie, Palestine, Jordanie) fait actuellement un retour flagrant dans les dernières productions des grandes maisons de disques. Ce sont les libanais qui sont les fers de lance de cette nouvelle génération dabke.


Le tout nouveau clip de Melheim Zein, Aleewah, reprend cette danse dans plusieurs quartiers de Beyrouth, avec une photographie très sombre, pleine d'effets et très travaillée. Une qualité de production visuelle signée Fadi Haddad qui a pu avoir le budget nécessaire grâce à Rotana. La chanson reprend les bases de ce style musical très brut, avec une déstructuration rythmique millimétrée, et nous convie à cette danse en ligne via plusieurs séquences.




Le grand retour du libanais Alaa Zalzali lui-aussi est sous le signe du dabke avec Da'louna. Mais attention le dabke groovy et pour les jeunes. Sentant la tendance actuelle pour les musiques brutes et déstructurées (dancehall, hip-hop, breakbeat), les producteurs ont ciblé également cette population jeune qui veut danser jusqu'au bout de la nuit. Le clip se déroule sur une plage de touristes où tous les figurants dansent le dabke. Lui-aussi est dirigé par Fadi Haddad. Récupération ?



Zein El Omr
, le chanteur qui marche fort actuellement a lui aussi orchestré son retour avec Walha, un titre très roots et un clip qui sent la poussière du désert. Les séquences de dabke sont à couper le souffle, là encore Rotana a mis le paquet.



Mais ce phénomène a commencé il y a plus d'un an, lorsque le libanais Assi Hellani a initié cette nouvelle tendance avec Sot El Heda. Le titre éclatait les productions les plus traditionnelles de Fares Karam, et le clip nous renvoyait au temps de costumes et des danses les plus traditionnelles, à l'époque oubliées au profit des pas de danse house-techno de Ruby. Mais la chanson et le clip on fait un tel carton, que la mode est née. Jusqu'à quand ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Clair ! le melhem est trèèèès roots trèeeees dabké !