lundi 18 août 2008
ISSAF - M3ah Alby 2007
Les émissions de TV réalité dérivées de american idol ne cessent de nous fournir de nouveaux (bons) chanteurs. Issaf est une gueule d'ange issue de starmaker, émission diffusée sur la 2eme chaine nationale égyptienne. Bien qu'agé de 29 ans, Issaf est donc un nouveau venu dans l'industrie du disque. Son premier album M3ah Alby a connu un beau succès.
Les chansons 1 et 4, E3mel 7aga et Fadhaltek sont les 2 premiers slows (il y en a de nombreux autres) de l'album. rythme occidental et mélodie orientale pour la première. Totale orientale pour l'autre. Dans la tradition de ce que nous proposent régulièrement les lovers égyptiens, réussi dans leur genre, les auteurs ont visé le slow canonique, genre mesheit khallas de wael jassar... On atteint pas ce niveau cependant...
M3ah Alby (la chanson titre de l'album) est plus rythmé, beat quasi dancehall, électronique, mélodie accrocheuse belle voix très égyptienne, l'ombre d'amro plane bien sur, mais une vraie fraicheur. Les lyrics parlent d'un chagrin d'amour, spleen donc pour un titre très réussi.
Mosh 3ady est un des rares titres assez rapide. Sur un rythme égyptien, avec de petits solos et instrumentaux, percussions darbukas et gros beat qui frappe. Une excellente chanson.
Ajoutons à cette collection Ana Menak, la 6ème plage de l'album. Une chanson au rythme enlevé, 100% égyptienne, à la mélodie sympathique mais pas suffisamment marquante pour laisser un impact dans les charts.
Les 6 derniers titres sont 6 slows, soyez prévenus !
On trouve le très réussi 3andy Aml Feek, slow typique mashreq à l'instrumentation orientale classieuse et soyeuse, à la mélodie nostalgique... Il y a aussi Lessah Wallah qui a la chance d'être porté par un refrain assez implacable (bien qu'un peu convenu). Entahat 7kayitna, est quant à elle basée sur un beat occidental et s'appuie sur une instru moderne, épaulée par quelques ensembles de cordes. Pas mal dans son genre. Enfin El waqt Srqna et 3ereft El 7aq, chansons douces, mais plus animées que les précédentes tout de même, instru occidentales, cordes et accordéon, flute, darboukas, et airs qui se retiennent.. Calibrées et réussies. Bon ensemble pour ces slows donc, si on oublie la faiblarde Kol Youm.
Au final on sent que les compositeurs ont tenté de cibler un public essentiellement féminin et c'est donc volontairement qu'on enchaine les slows romantiques.
La voix du jeune crooner fait mouche et impressionne de maturité vu son peu d'expérience, le beau semble vouloir évoluer sur les terres de Tamer et Amro... On lui souhaite bonne chance !
Notre globale 6.5/10
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